Le domaine de Pech Redon est situé dans le massif de la Clape, petite montagne entre Narbonne et la mer, sur le plus haut plateau. Site classé parc naturel, la Clape s’étend sur une surface de 15’000 ha, dont 1’000 ha de vignes en AOC Coteaux du Languedoc, et 625 ha en AOC La Clape. En 1988 que la famille Bousquet eut un véritable coup de cœur pour le domaine et décida d’en devenir propriétaire et de l’exploiter. Le Château Pech Redon représente 30 ha de vignes (27 ha en rouge et 3 ha en blanc) et sa production est d’environ 70’000 bouteilles par an. Dans ce cadre exceptionnel, l’idée de respecter cette nature sauvage s’est imposée d’elle-même. Le Château Pech Redon a donc tourné le dos aux produits chi- miques dès 1998 en passant en agriculture raisonnée puis en agriculture biologique certifiée Ecocert en 2005. Les cépages cultivés à Pech Redon sont principalement : le Grenache, la Syrah, le Carignan et le Mourvèdre pour les vins rouges ; le Bourboulenc et le Grenache Blanc pour les blancs. Les rendements sont de l’ordre de 25-30 hl/ha. Baignées des effluves de romarin et de mille senteurs de fleurs séchées, les vignes s’épanouissent ici avec la force qu’appelle cet environnement exigeant : « Notre terroir permet de faire des vins caractérisés par leur fraicheur avec toujours de belles acidités, malgré des maturités assez importantes, et une jolie minéralité associée à des arômes de garrigue et des notes balsamiques (résine de pin, ambre). » Les précieux raisins sont choyés pour garder le meilleur d’eux mêmes : vendanges manuelles, collectes en cagettes, tri et égrappage à la main. La volonté est clairement exprimée de faire des vins au plus près du naturel : «J’essaie d’être le moins interventionniste possible. On laisse fermenter naturellement, avec des levures indigènes qui à mon sens permettent une meilleure expression du terroir et crée une diversité aromatique plus importante qu’avec des levures sélectionnées. Le but est d’avoir vraiment des vins qui soient le reflet du terroir de Pech Redon, de son paysage et puis évidemment un petit peu de ma sensibilité. »